Nom officiel: République Populaire de Chine
Superficie: 9 597 000 km2
La population: 1 357 000 000 habitants (2013)
Président: Xi Jinping
Capitale: Pékin
Monnaie: Yuan Chinois
Indicatif téléphonique: +86
Domaine Internet: .cn
Nom officiel: République Populaire de Chine
Superficie: 9 597 000 km2
La population: 1 357 000 000 habitants (2013)
Président: Xi Jinping
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La ville de Kashgar se trouve dans la région de Xinjiang, qui est la plus grande province autonome de Chine. Le centre administratif de cette région est la ville d ‘Urumqi ( Ouroumtchi), qui était l’une des étapes importantes de l'ancienne Route de la soie, située à l'ouest de la Chine.
La situation géographique du Xinjiang est très stratégique pour la Chine avec ses nombreuses frontières extérieures sur les 5 300 km. Car elle a des frontieres communes avec huit pays : le Kazakhstan et le Kirghizistan au nord-ouest, la Russie au nord, le Tadjikistan, l'Afghanistan, le Pakistan et la partie du Cachemire contrôlée par l'Inde à l'ouest ,la Mongolie au nord-est, outre cela cette région est limitrophe avec trois régions chinoises, le Tibet au sud, le Qinghai et le Gansu au sud-est.
La superficie du Xinjiang est de 1,66 million de km2, dont la moitié est occupée par le désert du Taklamakan et le désert de Dzoosotoyn Elisen (où se situe le pôle terrestre d’inaccessibilité, ) et le désert du Kumtagh.
Le Xinjiang a d’énormes dunes à 4 000 mètres d'altitude. Ouvragées par le vent, elles sont clairsemées de minuscules cristaux de roche deterrés par l'érosion. Environ une superficie de 28 000 km2 de désert s'est consititué autour du bassin du Tarim au fil de 2 000 dernières années.
La bassin de Tourfan possède le point le plus bas de la Chine à 155 mètres sous le niveau de la mer. À sa frontière avec le Pakistan se trouve le K2, second point le plus élevé du globe à 8 611 mètres. Géologiquement jeune, cette région est une zone sismique de forte d’amplitude.
Le Xinjiang régente la région d'Aksai Chin, une région contestée par l'Inde comme une partie du Jammu-et-Cachemire.
Il est divisé en deux depressions par le Tian Shan ( Monts Celestes), celui de Dzoungarie (Djoungarie) dans le nord et Tarim dans le sud. Le point culminant est à 8 611 m sur la frontière avec le Cachemire.
Nombreux fleuves le parcourent comme le Tarim, mais aussi le cours d’amont de l'Irtych.
Les montagnes du Tian Shan font la frontière naturelle avec le Kirghizistan au col de Torugart (3 752 m) et au col d'Irkeshtam (environ 2 850 m), qui rejoint ensuite la vallée du Vakhch.
Le Xinjiang fut jadis nommé Turkestan oriental, Turkestan chinois et il était inclu dans la Tartarie chinoise, voire de l'Asie Centrale orientale. Ces noms –là, sont encore parfois d’usage, surtout le Turkestan Oriental par les indépendantistes, mais le Pekin les retoque.
Son emplacement géographique sur le carrefour de la Route de la Soie, fait du Turkestan oriental une zone de frequentation, de multiples ethnies y cohabitent, dû aux divers pérodes de colonisations qui se sont relayées : populations de langues indo-européennes (Tokhariens et Saces, persanaphones) d’origines nomades et qui se sont sédentarisées dans cette région, puis les ethnies xiongnu, proto-turques, turques et enfin de langues proto-mongoles.
Le Xinjiang est habité en majorité par les Ouïghours, parlant une langue turque, mais aussi des autres ethnies turcophones : Kazakhs, des Kirghizes, des Tatars, des Ouzbeks, et persanophones Tadjiks, sont aussi présents, tous liés à la branche Turcique.
La religion la plus pratiquée c’est l’Islam, car il est pratique également par les Huis d'un peu plus de 11 millions qui sont une branche des chinois. Il y a eu apres l’occupation des Hans, la population Hans s’est installée dans la regions, ils font de plus de 9 millions, ils vivent surtout dans les villes.
Authigènes de l’Asie centrale, les Ouïghours sont la population majoritaire de la Région Autonome Ouïghoure du Xinjiang (Turkestan chinois). La langue ouïghoure, parlée aujourd’hui prinicpalement par 10 millions d’habitants dans la Région Ouïghoure et par environ 2 millions de locuteurs dans la diaspora, est une des cinq langues régionales les plus importantes de la République Populaire de la Chine. Elle est aussi, avec la langue Mandarine, désignée comme langue officielle de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, la plus grande unité administrative de la Chine.
La Région Ouïghoure, berceau de la civilisation turcique, se trouve dans le nord-ouest de la Chine. Cette région stratégique au cœur du continent Eurasie, conquise par l’Empire Manchou en 1884 est devenue la Région Autonome en 1955 par la République Populaire de la Chine. Ethniquement turcique, les Ouïghours sont très majoritairement musulmans sunnites.
Le Xinjiang est célèbre pour sa production agricole : des raisins, des melons, des poires, du coton, du blé, de la soie, des noix, des moutons. Le Xingiang a aussi de ressources minérales : pétrole, plomb, zinc, cuivre, fer, charbon, uranium, sel, or, ainsi que des gisements éoliens.
C’est dans la région d'Aksu et de Karamay il y a l’extraction de pétrole et de gaz naturel, qui est en forte hausse, elle se compose environ 60 % de l'économie locale. Ses transportations à l’extérieur du pays ont été de 19,3 milliards de dollars, pour des importations de 2,9 en 2008.
Ouverture la première zone franche à Horgos de la Chine, sur la frontière avec le Kazakhstan donne la possiblité d’ une bonne entrée au marché des pays d'Asie centrale. D'autres zones franches ont été également ouvertes autour de Bole, Shihezi, Tacheng, Urumqi et Yining.
Kashgar (Kachgar, Kashi, Qeşqer) est une préfecture ville de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang. Son nom se traduit comme « caverne de jade », « ghar » signifie « caverne » en arabo-persan et « qash » signifie « jade » en ouïgour.
Kashgar se trouve à l'ouest du désert du Taklamakan et au pied des montagnes du Tian Shan. L'oasis de Kashgar se situe sur le croisement des axes nord et sud qui contournent le désert de Taklamakan. La route du Karakoroum qui passe par le col de Khunjerab joint Kashgar à la ville d'Islamabad au Pakistan. Le Kirghizistan voisin est aussi accessible depuis Kachgar via les cols de Torugart et d'Irkeshtam.
Kashgar est majoritairement musulmane avec plus de 90% d’Ouighours. Le reste étant des Tadjiks, des Kirghizes, des Ouzbeks et quelques Han.
Sous la gouvernance de dynastie des Han, le général Ban Chao ramener à l'obéissance les khanats locaux de la région qui s'étaient rebellés. Sous de la dynastie Tang, le gouvernement central y instaura une garnison.
Du IIe siècle jusqu'à l'arrivée de l'Islam au IXe siècle, Kashgar et sa région ont été un pays où régnait le bouddhisme de « Petit Véhicule ».
Kashgar demeure une ville à l'identité ouïgoure fortement marquée par son marché dominical, reconnu comme le plus gros marché d'Asie centrale, et où s’affairaent des commerçants de tous les pays voisins (Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizistan, Afghanistan, Pakistan et Inde).
La vieille ville de Kashgar est formée des ruelles et de petites allées qui sont bordées de maisons traditionnelles en pisé et d’échoppes ouïgoures. C’est étendu sur plus de 4 km2.
La vieille ville de Kashgar, avec une histoire de plus de 2 000 ans, est organisée d’un quartier résidentiel à l’Est, désormais transformé en musée à ciel ouvert.
Environ 2 450 d’habitants de 603 familles, les Ouïgours, vivent ici mais ces données sont en train malheureusement de diminuer. La plupart de ces maisons appartiennent aux familles qui y vivent en génération de génération depuis plus de quatre siècles.
Au Nord-Est de la vieille ville, il reste encore des anciens remparts hauts de 10 mètres et vieux de plus de 500 ans. La vieille ville est sous la protection de l’État.
Les sites à visiter:
La mosquée d’Id Kah, la plus grande mosquée de Kashgar même de Chine qui peut accuellir 10 000 fidèles, dont la salle des prières est soutenue par 140 piliers de bois.
Tombe de Yusup Hazi Yajup, la tombe d'un poète et penseur turcique du XIe siècle.
Mausolée d'Abakh Khoja, tombeau de la «concubine parfumée» de l'empereur Qianlong.
Grottes des Trois Immortels (Sanxian Dong), ces grottes inaccessibles datant du IIe siècle sont probablement des grottes bouddhistes les plus anciennes de Chine.
Ruines de Ha-Noi, c’était une ville de la dynastie des Tang, où on visite des puits de karez.
Lac de Karakul, au pied du mont Muztag Ata, à l’altitude de plus 3600 m.
Construite en 1442, la mosquée Id Kah est la principale curiosité historique de Kashgar et elle domine la place centrale. Il est l'une des mosquées les plus importantes et les plus actives dans le pays et attire près de 10.000 fidèles chaque vendredi pour la prière du midi et presque le double de ce nombre lors des fêtes religieuses. La mosquée illustre grande architecture islamique, avec une porte d'entrée rectangulaire, flanqué aux minarets élancés. La façade de la mosquée est couverte de carrelage jaune et blanc, parsemé de dessins dans les bleus et les verts. A l’intérieur de la mosquée il y a des charmantes cours et jardins où les fidèles se rassemblent avant d'entrer dans les salles de prière.
Abakh Kohja était le souverain au 17ème de siècle de Kashgar, Korla, Kucha, Aksu, Hetian et Shache. Il était le chef de la secte Montagne Blanche de l'Islam et a été vénéré comme un chef de file vénérable et prophète. Le mausolée d’Abakh Khoja a été construit en 1640 et il abrite une petite école religieuse et les tombes de 5 générations de sa dynastie. Le complexe dispose de l'architecture typique de l'Asie centrale. Il a une grande structure de la mosquée avec de l’usage du carrelage bleu et blanc et avec un dôme vert et coloré . Kohja petite-fille Iparhan (Xiang Fei, ou (Concubine parfumée) en chinois est également enterrée ici. Elle était une concubine favorite de l ‘empereur Qing Qianlong (1711-1791). Elle a vécu dans la Cité interdite pendant 25 ans avant d'être exécutée par la mère jalouse de l'empereur. Sur l’ordre de l’empereur, 120 personnes ont passé 3 ans à transférer son cercueil de retour chez elle à Kashgar et avec le palanquin toujours exposé sur lequel son cercueil a été porté.
Le lac Karakul connu sous le nom (le père des glaciers), est situé au pied du mont Muztagata, situé à 3600 m au dessus du niveau de la mer, mesurant 30m de profondeur, et couvrant une superficie de plus de 100.000 km2 . De Kashgar , il est à 200km en traversant les dunes de sable sans arbres, des chameaux de dernières pâturages et yaks. Et enfin , soudain ce lac spectaculaire apparaît au bord du chemin, au mileu de nul part. La surface de cet immense lac reflète les sommets enneigés du mont Muztagata, qui domine notre vue dans le fond. Il y a quelques grandes randonnées et des promenades dans cette région en été, quand les fleurs sur les arbres fleurissent, l'air est frais et les températures sont agréables. L'ensemble du lac peut être parcouru à pied en une seule journée. On peut également passer la nuit dans des yourtes ou le camping si vous avez votre propre tente.
Turfan (Turpan) est la préfecture ville oasis localisée dans la région autonome Ouïgoure du Xinjiang. Depuis les nuits des temps Turfan fut un important point de commerce de la Route de la Soie.
Turfan se trouve à l’environ de 150 km au Sud-Est d'Ürümqi, au nord du bassin de Turfan. Proche du désert du Taklamakan, cette dépression, étendue sur 240 km, est réconnue comme « la maison des vents de la Chine », des vents de force 8 à 12 s’évente plus 100 jours par an et terrassent les arbres, détruisent les récoltes et décapent les sols comme des socs.
Le climat est de type continental sec. Les températures moyennes : -11 °C pour le mois le plus froid, +27 °C pour le mois le plus chaud, moyen de préciptitations est de 35 mm.
Turfan était l'une des principales oasis fertiles (de production de raisin) qui délimitaient l’axe Nord de la Route de la Soie, qui sillonnait de Merv à Dunhuang, en passant par Boukhara, Samarcande, Kashgar, Kucha, Turfan, et Hami . Elle portait une renommée de « Perle brillante » de la Route de la Soie.
La cuisine ouïghour est très savoureuse, diversifiée et bien diététique, elle est bien appreciée en Chine et en Asie centrale. Les restaurants ouighours dans les grandes villes comme à Pekin, Shanghai ... sont toujours plein du monde.
Si le riz est l’aliment principal pour des chinois, chez les ouïghours, c’est bien les pâtes. Dans le nord de Chine, surtout dans les provinces influencées par la culture musulmane et oughour, on consomme aussi beaucoup de pâtes.
Un des mets ouïghours qui est très répandu, c’est bien le Laghman qui est une sorte de spaghetti fait maison. C’est à peu près comme des spaghettis italien. On sait que les spaghettis italiens sont d’issues de Chine, cela a été ramenés en Italie par Marco Polo, et egalement par les caravanes de la Route de la Soie qui passaient le pays des ouïghours.
Un autre plat ouïghour qui est le plus apprécié, c’est le kebab. Le kebab turc est assez connu dans le monde, mais le kebab ouïghour n’a pas beaucoup de similitude avec le kebab turc. Le kebab ouïghour est une sorte de brochette de mouton qui est grillé au feu de bois, épicé avec du piment en poudre et du cumin.
Le polo est un mets qui est fait avec du riz, mais qui n’a rien à voir avec le riz cantonnais. D’une façon générale les chinois font leur riz tout sobrement avec du riz et de l’eau. Mais le polo est préparé avec du riz, de l’huile, des carottes, un peu de l’oignon et de la viande de mouton. On dit que le secret de la longévité de vie des ouïghours vient des carottes, ils en mangent beaucoup.
Les ouighours ont un divers sortes de ravioli : comme les raviolis à la vapeur, raviolis au four, raviolis à l’huile, raviolis en soupe, raviolis fait avec des pâtes fermentées, etc. , sachant que les ingrédients sont chaque fois les mêmes : du mouton, des oignons, du poivre, du cumin, sauf quelques exceptions comme raviolis de sucres pour le dessert, raviolis de courge etc.
Pendant les fetes, mariages ou fêtes de circoncision, en deux mots pour des grandes occasions, les ouighours font des plats specifique avec des abats, comme par exemple, Oupka Hassip. Sa préparation est longue et compliquée, il demande beaucoup de travail, mais il est vraiment un plat délicieux.
Si le pain dans la culture culinaire chinoise n’a pas sa grande place, mais chez les ouigours aucun repas ne se passe sans que le pain y est sur la table, c’est des gros consommateurs de pain, les ouighours !
Le petit déjeuner traditionnel, les ouïghours le prennent du pain avec du thé noir, des fruits sec et de la confiture, sans oublier que les repas du midi et de soir soient également accompagnés du pain.
La littérature ouïgoure est riche et elle a joué un role important dans l’histoire de la littérature des langues turciqus. Chez les ouighours on sait d’apres les pages d’histoire , tous les fonctionnaires ont été formés sour les stricte d’exigence de connaissance de niveau superieur. Bien avant l’invention de la presse Guttenberg, les Ouïghours avaient déjà imprimé leurs propres livres. La littérature antique ouïghoure avait commencé par la traduction des livres religieux, bouddhiques et manichéens, puis a continué avec de l’épique, de la poésie, des contes.
On peut aujourd’hui découvrir les écrivains et poètes principaux du XXème siècle qui sont Abduxaliq Uyghur, Lutfulla Mutellip, Ziya Samedi, Tiyipjan Eliyov, Nim Shéhid, Zunun Qadir, Zordon Sabir ou encore Abdurehim Ötkür.
Les Ouïghours sont tres fort en medecine et de pratiques médicales. Les annales chinoises de la dynastie Song (906-960) mentionnent qu’un physicien ouïghour, appelé Nanto (venu en Chine en voyage), avait apporté avec lui de multiple médicaments, inconnus jusque là des Chinois. Li Shizhen (1518-1593), un médecin et naturaliste chinois de la dynastie Ming, enregistre cent-trois sortes d’herbes, maniées régulièrement dans la médecine ouïghoure, dans son ouvrage Grand Traité de la Matière Médicale. Un chercheur tatar, le professeur Resit Rahmati Arat, décrit dans son ouvrage Zur Heilkunde der Uighuren (Pratiques Médicales des Ouïghours), paru en 1930-1932 à Berlin, que quelques investigateurs estiment que l’acupuncture n’est pas de tradition de la médecine chinoise, mais c’était une invention ouïghoure.
Au croisement des cultures d’Orient et d’Occident, sur la Route de la Soie, les médecines occidentales et orientales se connaissent dans le Turkestan chinois, ce qui encourage le progrès de la maturité de la Médecine et de la Pharmacie ouïghoure. Se fondant sur leur propre expérience et sur l’ acquisition de connaissances des aspects positifs des autres médecines, les Ouïghours ont perfectionné leurs techniques, formant un système médical efficace. Ils ont développé au cours des siècles leur propre pharmacopée, reposant sur la richesse de la biodiversité botanique de leur pays.
Aujourd’hui, dans chaque ville de la région, il y a un hôpital de la médecine traditionnelle ouïghoure. L’Institut de la Médecine Ouïghoure de Hotan est réputé dans l’Asie centrale, et une partie importante des étudiants viennent des pays voisins. Le Xinjiang est l’une des quatre régions où la longévité est la plus importante sur la planète.
Concernant au sanitaire, en Chine les années 2002 et 2003 ont été marquées par la pneumopathie atypique, ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), puis en 2005 par la grippe aviaire, transmissible par contact étroit avec des volatiles, le poulet en particulier, vivant ou mort, et leurs fientes (mais pas par le poulet bien cuit !). Diverses épidémies, du type SRAS ou grippe aviaire mutée, parait pouvoir éclore à tout moment dans ce pays.
La Chine, par ailleurs, est quasiment un continent à elle toute seule, avec de grands contrastes climatiques et donc sanitaires. Globalement, dès que l'on quitte les hôtels de luxe des grandes métropoles, il s'agit (encore) d'un pays à l'hygiène précaire. Même constat pour les recours sanitaires : ne vous attendez pas à trouver des établissements de santé performants hors des grandes zones industrielles et commerciales (dans ces zones, on peut trouver des établissements de qualité internationale, mais il faut payer parfois fort cher). Une bonne raison, donc, pour partir dûment vacciné et assuré.
Le mariage se prolonge principalement trois jours, mais ça peut varier selon les différentes régions au Xinjiang. Deux premiers jours sont des étapes préparatoires entre les belles familles. Le troisième jour est le jour du mariage. Le mariage religieux a lieu avec un imam dans la matinée. Ensuite les mariés partent chacun de ses cotés pour organiser l'après-midi. Vers 16h-17h, le marié vient avec ses copains chez sa future femme, ils triment un peu avant de voir la mariée, car les copines de mariée barrent la porte afin que les garçons fassent engagement financier après quoi ils ont droit d’entrer à la maison. Apres quelques rituels traditionnels, tout le monde va ensemble avec des voitures que les garcons sont venus avec.
Ils font une tour dans la ville, faire des photos de souvenir dans les endroits historiques, y dansent. Vers 20h, ils arrivent tous au restaurant où se déroule la soirée de mariage.
Dans la soirée de mariage, il y a souvent une présentatrice et un groupe de chanteur amateur. La première chanson est une chanson traditionnelle pour que tout le monde se lève. La soirée dure pendant quelques heures avec des tables pantagrulique , danses et chants continuent jusqu’à tard la nuit.