L'Iran est un État en voie de développement, son économie est bien désignée par l’importance du secteur pétrolier et gazier, mais se performe aussi de certains avantages agricoles et maritimes. Un taux de croissance de 6,5% (en 2005) met à jour l'économie iranienne dans la voie de devellopement dynamique.
En 2008, le produit intérieur brut (PIB) de l'Iran est estimé à 841,1 milliards de dollars américains à parité de pouvoir d'achat (ppa), 180 milliards selon les taux de change officiels. La part de l'agriculture dans la production nationale est relativement réduite pour un pays en voie de développement : elle n'y contribue qu'à hauteur d'un peu plus de 10,2% ; l'industrie et les services contribuent, à parts semblables, pour les neufs dixièmes restant du revenu national. En 2005, le secteur pétrolier a généré à lui seul 70 milliards de dollars et explique 80% des exportations du pays.
Alors qu'elle ne contribue qu'au dixième de la production nationale, l'agriculture occupe 25% de la population employée, contre 31% à l'industrie et 45% aux services. Le produit national brut (PNB) par habitant est correct avec 12 800 dollars en PPA.
Agriculture iranienne est relativement diversifiée grâce à la multiplicité des climats à l'intérieur d'un pays pouvant produire de nombreuses céréales, du riz, une grande variété de fruits, du coton, etc. Alors qu'un tiers du territoire iranien est arable, seul un dixième est exploité, et moins d'un tiers des terres cultivées profitent d'un système d'irrigation performant. La plupart des exploitations sont inférieures à dix hectares. L'engagement du gouvernement dans l'agriculture a toutefois permis, durant les années 1990, de se rapprocher de l'objectif d'autosuffisance alimentaire en agrandissant la surface irriguée et a réorienté certaines productions à l'exportation (dattes, fleurs, pistaches, etc.). Le pays doit cependant compter avec des aléas climatiques comme la sécheresse, susceptible d'amoindrir les récoltes, comme entre 1999 et 2001. L'Iran profite par ailleurs de la richesse de la mer, pêchant de nombreuses espèces de poisson et étant un important producteur de caviar.
La part de l'industrie pétrolière dans l'économie nationale s'est nettement réduite depuis les années 1970, en partie en raison des dégradations ou des destructions subies par l'appareil productif au cours des guerres. Avec une production de 4 millions de barils par jour, soit la quatrième du monde, dont 2,6 millions sont exportés, elle reste toutefois largement prépondérante et assure près de la moitié des revenus de l'État. Elle profite actuellement de l'envolée du cours du pétrole et a permis au pays d'amasser d'importantes réserves de change, le manque de raffineries fait que le pays importe un tiers de son carburant.
Le reste de l'industrie connaît une croissance honnête d'environ 3% par an. Elle est dominée par quelques secteurs comme le textile, les industries minières, les matériaux de construction, l'automobile, l'artisanat, l'agroalimentaire et l'armement. Dans le cas du textile, la réputation des tapis persans tissés à la main en fait une des premières activités exportatrices du pays et contribue de façon substantielle aux revenus des familles rurales. Le secteur tertiaire représente environ 40% de la production nationale et occupe une part similaire de la population.