La Tour Azadi réputée pour sa forme en arche, elle est le symbole de la capitale iranienne. Son point le plus haut, situé à 45m, offre une vue spectaculaire sur la métropole.
A ne pas manquer dans le centre-ville où le quartier historique, le bazar aux nombreux étals colorés, de boutiques traditionnelles et d’ateliers artisanaux.
À proximité, la mosquée de l’Imam Khomeyni se visitera pour son animation particulière et l’authenticité de son architecture. Dans le secteur de Shemiran, un parc de plus de 100ha regroupe 18 palais et résidences somptueuses, constituant autrefois la résidence royale des Pahlavis.
Dans le quartier administratif, la mosquée Shahid Motahari, construite au XIXe siècle, est un exemple unique de l’architecture qajar. Avec des motifs floraux et des personnages, les faïences extérieures sont splendides. Bâti par Riza Chah, le Palais blanc est reconnu pour ses meubles français et ses tapis exceptionnels.
Isfahan est l’une des plus belles villes du pays, elle se situe au centre de l’Iran. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, elle était la capitale de l’Empire perse, sous la dynastie des Safavides.
Isfahan est réputée pour sa place de l’Imām, appelée également « place Naghsh-e Jahan », « place du Chah » ou « place de l’Imam Khomeini ». Celle-ci est classée parmi les plus importantes places du monde. Elle s’étend sur 500 m de long pour 160 m de large. Elle est encadrée par quatre magnifiques bâtiments : le palais d’Ali Qapu, la Mosquée du Cheikh Lotfollah, la mosquée de l’imam ou mosquée du Chah et le Bazar.
La Grande Mosquée du vendredi, datant de l’époque seldjoukide, brille de beauté au nord du bazar. Elle comporte plus de 470 voûtes.
Isfahan constituera une destination de prédilection pour découvrir l’artisanat traditionnel iranien depuis l’époque Safavide. Elle propose divers produits locaux, en l’occurrence des tapis, des textiles, de la faïence, des céramiques, des gravures, des objets en bois et en métal.
Isfahan est bien reputé par ses tapisserie.
Les tapis d’Isfahan noués à la main de qualité supérieure sont reconnus par les « kheft », percevables sur leur envers, à proximité des franges. Ces khefts sont confectionnés à partir des fils de chaîne de couleurs variées et espacés régulièrement. Ils sont aux nombres de 7 à 16. Les tapis comportant dekheft en nombre plus élevé sont les plus fins et les plus résistants.
Incontournable, absolument à visiter :
La Mosquée Nasir Al-Mulk, construite à Shiraz, entre 1876 et 1888, sous l’égide de Mirza Hasan Ali Nasir al Molk, la mosquée Nasir-ol-Molk est une splendide mosquée chiite. Elle a été réalisée par des concepteurs de renom, Muhammad Reza Kashi Paz-e-Shirazi et Muhammad Hasan-e-Memar.
La mosquée Nasir-ol-Molk se caractérise par ses nombreux vitraux ornant les façades, ainsi que par ses éléments traditionnels.
Ville de fondation achéménide et capitale des poètes Hafez et Saadi, Shiraz accueille bon nombre de monuments intéressants.
La mosquée du Régent est réputée pour ses faïences vertes et roses, semblables à celles de l’école de Shiraz.
La Masdjed-e Atiq conserve des exemplaires du Livre Saint et elle est reconnue par l’inscription en relief, dédiée à Yahya al Jamali, un calligraphe daté du XVIe siècle.
Le mausolée chah Cheragh se visite pour son minaret, sa coupole et son toit doré. Érigé au cœur d’un magnifique quartier, le mausolée de Hafez offre une maison de thé où il fait bon se détendre.
Artisanat est bien riche également . Shiraz et les villages des alentours sont de grands producteurs de tapis typiquement iraniens. Une multitude de modèles et de styles sont proposés. Noués à la main, les tapis Shiraz sont reconnus par leurs motifs géométriques, d’animaux et de fleurs, reflétant la nature grandiose. Ils sont réalisés minutieusement dans des couleurs variées, dont les tons principaux sont le rouge, la couleur sable et le bleu.
Ville clasée par l’UNESCO, ancienne de 3000 ans av. J.-C. Fondée sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen, elle portait le nom de «Issatis» ou de «Yasatis». Yazd s’offre d’un agréable emplacement, à mi-distance entre Kerman et Ispahan, au sud-est de Téhéran, située au cœur de l’Iran.
Yazd jadis une ville sassanide, fréquentée par les caravanes de la route de la Soie et les zoroastriens. Grace a ces frequentations, elle a connu une appogée commerciale jusqu’au XVIIe siècle.
Bâtie entre de Dasht-é Lut et de Dasht-é Kevir , deux grands déserts du pays, Yazd est reputée avec ses maisons traditionnelles en pisé, érigées entre des lacs salés.
Au centre ville, le portail d’entrée du bazar Chahar Suq se distingue par ses deux minarets , ayant à proximité les mosquées de Vaght-o-Sa’at et de Mir Chakhmaq. La Mosquée Bleue du Vendredi aux surprenantes stalactites est une visite à ne pas manquer à Yazd.
La Tombe des 12 imams chiites datant du XIe siècle , la mosquée de Bogeh ye Seyed Rokamdin, le Dowlat Jardins Abad et le temple zoroastrien accueillant depuis plus de 1 000 ans le feu sacré font parties egalement des visites interressantes de Yazd.
Située entre Téhéran et Ispahan, Kashan reconnu pour ses ateliers de céramique datant du Moyen Âge. Son nom persan est d’ailleurs dérivé du « kashi » signifiant le carreau de céramique. C’est également la première des grandes oasis verdoyantes, situées le long de la route reliant Kerman et Qom. Elle est établie dans les déserts du centre du pays.
Au Xième siècle, à l’époque de la dynastie seldjoukide, le sultan Malik Shah Ier bâtit à Kashan une forteresse, dont les murs sont encore à l’état de ruine. On trouve le hammam de Soltan Amir Ahmad et le célèbre jardin Bagh-e fin, où a eu lieu l’assassinat du chancelier de Nasseredin Shah, Amir Kabir.
Kashan était la ville d’origine du fameux astronome al-Kachi qui travailla au XIVe siècle en collaboration avec le prince-astronome OuloughBeg à Samarcande.
Antique capitale de l’Empire perse, regnée par les achéménides, Persépolis est un site archeologique le plus visité par des voyageurs . Classés patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1979, ses vestiges témoignent de sa grande contribution dans le patrimoine historique du Proche et du Moyen-Orient.
Le site se compose de divers constructions hypostyles, bâties sur une gigantesque terrasse. Les palais avaient des activités cérémoniales ou administratives bien précises, comme par exemple gérance du trésor, logements royaux, reception, etc. Les sculptures et les ornements des escaliers et des portes du palais soulignent la diversité de la population du temps de l’empire. Certaines de ces images représentent la royauté absolue, où évoquent Xerxès Ier comme successeur légitime de Darius le Grand.
Naqsh-e Rostam, situé à 5 km au nord-ouest de Persépolis, est un site des tombes des Achémenides.
Cet endroit a été baptisé ainsi, car les Perses étaient convaincus que les bas-reliefs sassanides présents sous les tombes étaient des représentations d’un héros mythique perse.
Construite au IIIe siècle par le roi sassanide Ardachîr Ier, Kerman est le chef-lieu de la province de Kerman.
Erigée en 1174, la Grande Mosquée est considérée comme l’une des plus belles mosquées d’Iran. Le complexe Gandj Ali Khan se compose d’une école, des bains, un caravansérail, un marché, une mosquée et un réservoir d’eau.
Le mausolée Nematollah Wali qui est un poète et fondateur d’une branche de derviches, est une construction sophistiquée, avec ses deux minarets et sa coupole ornés de céramiques de couleur turquoise.
Située à quelques kilomètres au nord de Kerman, Bam méritera une halte pour sa Citadelle, ancienne cité de Bam, fondée au nord-est de la ville actuelle. Elle est cernée de maisons traditionnelles, de jardins et de terres agricoles. Elle a été detruite par un tremblement de terre en 2003.
La forteresse en bauge et en adobe plane sur la ville de Bam. C ‘était une étape incontournable sur la Route de la Soie et est nomée Arg-é Bam en langue persane. Datant de la période parthe, elle a environ 2500 ans, alors qu’un grand nombre de ses constructions appartiennent à la dynastie Safavide.