Le climat est de type continental, avec de forts contrastes dus au désert et aux montagnes. Il fait chaud en été : entre 30 °C et 42 °C environ. Mais c’est une chaleur sèche, bien supportable qu’une chaleur humide à 25%. Voyager en juin,juillet et aout vous permet de profiter des longs jours ( 12-13 h) du moment, et d’avoir tout le temps du beau temps,sans vous soucier ce qu’il va faire le lendemain comme temps.
L'hiver est froid et souvent doux (jusqu'à -5 °C en moyen), et il neige janvier ou fevrier. Hiver au point de vue de voyage est également fort agréable pour ceux qui veulent éviter le masse du tourisme.
Toute période est bonne pour visiter l’Ouzbékistan. Désirez vous voir la Place de Reghistan sous la neige, faire le réveillon à Samarcande? Alors vous savez à quel moment il faut venir! Décembre janvier!
L'Asie centrale est en grande partie une région aride, comme en témoigne l'existence du désert de Gobi. Selon la théorie actuellement admise, son climat actuel se serait développé voici 45 millions d'années, à la suite de l'orogenèse de l'Himalaya et du plateau tibétain. L'Everest et ses acolytes sont notamment accusés de bloquer les masses d'air humide qui remontent depuis l'océan Indien. Pour sa part, le plateau tibétain serait impliqué dans un phénomène de subsidence atmosphérique. Des masses d'air sec y descendraient avant de s'écouler vers la Mongolie. Ce faisant, elles seraient de plus en plus comprimées, ce qui provoquerait leur réchauffement et limiterait la formation d'orages.
Mais alors, comment expliquer la découverte faite par Jeremy Caves de l'université Stanford (États-Unis) ? Ce chercheur vient de montrer que le centre et le sud-ouest de la Mongolie étaient des régions humides voici 30 millions d'années. Pour ce faire, il a analysé des sédiments et des prélèvements de sols récoltés en 2011 et 2012 sur des sites méticuleusement choisis le long de la bordure nord du désert de Gobi, en fonction de l'âge des roches qui y affleurent. Par la suite, leur contenu en isotopes stables du carbone a été quantifié, puisqu'il s'agit d'un bon indicateur pour estimer la productivité végétale durant une période donnée. Or, qui dit productivité... dit précipitations.
À l'aide d'un modèle, l'évolution du climat sur la région concernée a été reconstituée pour ces quelques dernières dizaines de millions d'années. Des chaînes de montagnes sont bien impliquées dans la désertification actuellement observée en Mongolie, mais pas celles que l'on croit. Ce résultat a été dévoilé le 12 décembre dernier durant le congrès d'automne de l'Union américaine de géophysique (AGU, pour American Geophysical Union). Mais alors, qui sont les coupables?
De nos jours, le taux de précipitations annuel moyen dans la zone considérée est d'environ 125 mm. Selon les mesures, cela signifie qu'il a diminué d'approximativement 250 mm au cours des 10 à 30 derniers millions d'années. Or, la chaîne de l'Himalaya et le plateau tibétain étaient déjà en place durant cette période. En revanche, les monts Khangaï (Khangain nuruu en mongol) sont justement sortis de terre voici 30 millions d'années à l'ouest et au sud-ouest du désert de Gobi. Ils se rattachent dans leur partie sud et ouest au système de l’Altaï, qui est également impliqué dans l'assèchement de l'Asie centrale.
En effet, la diminution du taux de précipitations s'est accélérée voici 5 à 10 millions d'années. Or, cette période correspond environ au moment où l'Altaï a émergé. Une fois en place, les deux chaînes de montagnes auraient rempli la fonction précédemment attribuée à l'Himalaya : bloquer des masses d’air humide avant leur entrée en Asie centrale. Voilà donc pourquoi ses p5arties nord et est sont humides, tandis que ses zones sud et ouest sont sèches.
Et l'Himalaya ? Est-il totalement étranger à la problématique étudiée ? Non, des indices suggèrent que quelques parties du désert de Gobi existaient déjà avant l'orogénèse de l'Altaï et des monts Khangaï. Ces chaînes de montagnes ont donc contribué à son expansion vers le nord et l'ouest, jusqu'à ce qu'il atteigne la taille que nous lui connaissons aujourd'hui. Voilà donc comment la géologie peut expliquer un climat régional.