Depuis l'indépendance l'Ouzbékistan s'était d'abord fixé un objectif d'autosuffisance énergétique et de valorisation de ses ressources naturelles. La situation géographique doublement enclavée du pays avait certainement incité les autorités à opter pour cette politique. Le gouvernement avait alors soutenu le développement du corps industriel dans le secteur énergétique, et en particulier dans le secteur des carburants.
Au 1er janvier 2012, le pays comptait 240 gisements d'hydrocarbures. 110 d'entre eux sont ouverts au cours des 20 dernières années, dont 15 - les forces des investisseurs étrangers.
Le secteur pétro-gazier reste pour l'heure sous contrôle de l'Etat par le biais de la holding étatique "UzbekNefteGaz", fondée en 1998 et qui rassemble 6 sociétés actionnaires.
S'agissant du réseau de gazoducs, ce sont environ 13 000 km de tuyaux qui parcourent le territoire ouzbek. Plusieurs projets de coopération internationale sont actuellement à l'étude pour moderniser et étendre ce réseau afin d'en augmenter la capacité d'évacuation.
Les principaux pays consommateurs du gaz ouzbek sont la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ukraine Electricité A ce jour, la compagnie nationale ouzbèke Uzbekenergo (secteur énergétique) regroupe 97,5 % de tous les producteurs d'électricité ouzbeks, dont 86 % de centrales thermiques et 11,5 % de centrales hydroélectriques.
Еnviron 250 000 voitures de la gamme Chevrolet sоnt produites chaque annéе dans l’usinе d’ Аndijan, à l’Est de l’Оuzbékistan, depuis le lanсеment еn mars 2008 de la со-еntrерrisе GM Uzbеkistan, formée avес la hоlding d’Etat UzAvtoSanоat. Cette usinе produit déjа des modèles de la marque Daewoo, une autre filiale de General Motors.
Aujourd'hui l'Ouzbékistan est le seul pays d'Asie Centrale qui peut se prévaloir d'une industrie automobile aussi développée avec un taux de localisation de près de 90 % et une part dans le PIB national de 9,2 %.
Exporter simplement du coton brut plutôt que de le transformer sur place avec une industrie développée constitue un mauvais calcul et un manque à gagner économique important par le gouvernement ont été prises des mesures pour attirer des investisseurs étrangers afin de développer l'industrie textile en Ouzbékistan.
Avant 1991, il n'existait dans le pays que 4 grandes usines de textile. Entre 1995 et 2013, presque 100 nouvelles unités de production dans le secteur textile ont été mises en exploitation avec la participation d'investissements étrangers venus du Japon, d'Allemagne, de Corée, de Chine, de Turquie, de Grande Bretagne et du Liechtenstein.