Pour le voyageur, il n’y a pas de vaccins obligatoires mais il est conseillé d’être à jour pour le DTCP, les hépatites A et B, la typhoïde, ainsi que la rage si vous souhaitez randonner hors des sentiers battus et l'encéphalite à tiques si vous envisagez de séjourner en forêt.
Le paludisme ne sévit pas en Ouzbékistan, à l'exception de la région de Surkhandarinskaya où un risque minime subsiste.
Elle est en théorie réservée aux expatriés, mais on ne refuse pas l’entrée aux touristes qui se présentent aux urgences. Les médecins parlent anglais. Ailleurs dans le pays, il vaut mieux s’adresser à la réception de son hôtel ou à un B&B avant de se rendre à l’hôpital.
L’Ouzbékistan reste un pays sûr même pour ceux qui voyagent seuls par les moyens locaux, et les précautions d’usage concernant les pickpockets sont en général suffisantes.
Concernant la population, autant dire que l’agressivité n’est pas dans la culture des Ouzbeks et que même très loin des sentiers battus, l’hospitalité est toujours de mise et le voyage est rarement troublé par un sentiment d’insécurité.
Pas de vaccins obligatoires.
Vaccins conseillés
Les conditions d'hygiène souvent précaires réclament que le voyageur soit efficacement protégé contre:
Et, pour les séjours prolongés et aventure:
Le paludisme est absent de toute la région.
La protection individuelle contre les moustiques préviendra cependant le risque d'autres affections transmises par la piqûre d'autres insectes.
Risque alimentaire: c'est le risque principal pour le voyageur en Asie Centrale. Les conditions de transport précaires des denrées périssables et les ruptures de la chaîne du froid expliquent la fréquence des toxi-infections alimentaires, depuis les banales "turistas", jusqu'aux problèmes plus graves des salmonelloses, des hépatites A et du choléra, qui sévit fréquemment sous forme d'épidémies régionales. On aura en permanence à l’esprit les précautions à prendre pour la prévention de ces risques, décrits dans nos recommandations générales: lavage des mains, aliments cuits et chauds, boissons capsulées ou thé sortant brûlant des samovars.
Les infrastructures sanitaires sont précaires, si on excepte quelques rares unités médico-chirurgicales. En cas de problème grave, il faudra prendre conseil auprès de la compagnie d'assistance et des services de l'ambassade de France ou le pays qui vous concerne.
Le Service médical d'urgence (SMU) en tant que structure autonome et comme la plus importante du système de santé du pays a été créé conformément au décret du Président de la République d'Ouzbékistan N°UP-2107 du 10 novembre 1998. Elle a commencé à fonctionner en 2000. Aujourd'hui, au terme de sa première décennie d’existence, le SMU est considéré comme un des acteurs les plus importants de la politique sociale du pays.
Lors de l'élaboration du Programme national de réforme du système de santé de la République d'Ouzbékistan, un objectif concret avait été défini: créer une structure capable d’assurer une aide médicale d’urgence de haute qualité accessible à la population sur tout le territoire de l’Ouzbékistan.
En Ouzbékistan, durant la période antérieure à la réforme, la médecine d'urgence n’avait pas de statut indépendant et de structure autonome au sein de l'organisation et de la gestion de la Santé dans le pays.
Compte tenu de l'état du système de santé qui prévalait en 1999, et des particularités de la période de transition en matière économique, on a choisi de renouveler le modèle antérieur de la médecine d'urgence. A des fins d’accessibilité et de sorte d’obtenir le maximum d’efficacité économique et médicale, le SMU a été organisée sur la base de niveaux multiples où toutes les unités étaient réunies en un seul service qui combinait des structures d’organisation et de gestion verticales et horizontales.
Les principes majeurs du nouveau service s’organisent autour des points suivants:
La structure du SMU comprend un centre chef de file à Tachkent - Centre National des recherches pour la médecine d'urgence (CNRMU) et ses bureaux régionaux (au total 13). En outre, dans 174 localités de l'Ouzbékistan, des services d'urgence – sous filiales du CNRMU ont été créés auprès des associations médicales des districts (AMD). En plus de ces unités fixes, la structure comprend également le service "03" avec 194 stations et 2 207 équipes d'ambulance, le service d'ambulance aérien et des unités médicales du ministère des Situations d'Urgence. Désormais, la structure organisationnelle du SMU offre une couverture de toutes les régions et toutes les catégories de population d'Ouzbékistan. La disponibilité est de 24h sur 24, la gratuité des services est assurée et un soutien adéquat et rationnel des stocks et des ressources en personnel garantit une disponibilité totale des soins médicaux d'urgence.
En 2010, 7 895 patients, soit 27,9% de toutes les admissions hospitalières d’adultes (28 268 patients), ont reçu une aide médicale d’urgence dans l'unité de réanimation et de soins intensifs du service de réception et de diagnostic du CNRMU.
On a créé pour aider dans les situations d’urgence 39 équipes spécialisées et disponibles en permanence (3 équipes dans le CNRMU et 12 dans ses filiales), 182 équipes de soins médicaux d'urgence sur la base des associations médicales des districts (AMD) et municipales (AMM).
La structure originale de l'organisation du SMU en Ouzbékistan, la dislocation de ses unités stationnaires, les réserves de lits et de médicaments pour les cas d'urgence, la possibilité d'une conversion rapide de lits thérapeutiques en lits de chirurgie et de réanimation permettent en quelques heures de transformer les services des établissements hospitaliers en hôpitaux d'évacuation complète.
Le personnel du SMU comprend 53 794 25 unités qui emploient 55 659 personnes, y compris les médecins – 8 299 (15%), les infirmières 29 328 (53%). Le CNRMU, comme ses filiales de Samarcande et d'Andijan servent également de bases de formation des médecins urgentistes. Le CNRMU et ses filiales ont également les Départements du perfectionnement des médecins. Chaque année, plus de 400 médecins suivent leur formation à la base du CNRMU. Au cours de la période 2000-2010, ce sont 4 389 médecins qui ont pu y remettre à niveau leur qualification.
L’adoption du décret du Conseil des ministres de l'Ouzbékistan №537 "Sur les mesures du perfectionnement ultérieur du service médical d'urgence" du 2 décembre 2003, est devenue la clé de coûte de la formation des cadres du SMU.
Pour mettre en oeuvre le susdit décret, toute une série de mesures ont été adoptées:
les financements de la Fondation pour le soutien et le développement du SMU permettent la formation, la requalification et le perfectionnement des médecin urgentistes dans les cliniques de pays comme la Russie, l’Ukraine, la Moldavie, la Turquie, l’Autriche, le Japon, la Corée, la Lituanie, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis. Au total, ce sont plus de 240 médecins qui ont pu améliorer leurs compétences à l'étranger.
Le CNRMU est la plus grande institution scientifique du système de la santé au sein de laquelle 17 projets sont subventionnés par le biais du Centre pour la science et la technologie du Conseil de coordination pour la recherche scientifique et du développement technologique auprès du Conseil des ministres. Le Centre emploie 22 docteurs ès sciences et 70 doctorants. Durant l’existence du SMU de la République d'Ouzbékistan, 11 thèses de doctorat d’Etat et 56 thèses d’université ont été soutenues. Au cours de l’année 2010 des spécialistes du Centre ont publié 386 articles scientifiques, y compris 84 articles de revues, dont 16 dans les éditions de la CEI, 4 - à l'étranger.
Conformément au décret spécial du Président de la République d'Ouzbékistan Islam Karimov PP №1114 du 21.05.2009 "Sur l'amélioration du système du SMU" le parc du service des ambulances "03" a été renouvelé. Son équipement médical tout comme ses communications mobiles ont tété remis à jour. Le Gouvernement a financé et distribué à toutes les régions 110 voitures "Hyundai" et 381 voitures "Damas".
Plus de 1240 pièces d'équipement médical concernant 73 secteurs, dont la tomographie par ordinateur et l'angiographie (d’une valeur de 23 millions de dollars) ont été livrés et installés dans des filiales régionales. En outre, le gouvernement a beaucoup pesé pour attirer davantage de lignes de crédit bancaire de la part du Koweït pour un montant de 25 millions de dollars afin d’équiper les services d’urgence des associations médicales des districts (AMD) – sous filiales du CNRMU.
Le système du SMU du pays est un service original. Il combine les potentiels matériel, technique, scientifique et humain au sein d’une structure unique. Il est financé par le budget. Il a pour tâche de garantir en temps voulu la gratuité de soins hautement qualifiés en urgence médicale à la population et ce dans toutes les conditions d’urgences possibles.